Histoires du Manitoba - Artefacts
RR-332
Violon de Claude Ayotte
Ce violon, fabriqué par Claude Ayotte en 1979, est une copie d’un Stradivarius de 1721. Le devant est fait de bois d’épinette blanche, le dos du bois d’érable d’Allemagne et les côtés d’acajou. Plusieurs des pièces sont faites de bois de cocobolo avec des décorations en ivoire. Claude Ayotte achète son premier violon en 1936, à l’âge de 16 ans, au coût de 4,95 $. À ce temps, il travaille pour un fermier gagnant 5 $ par mois. Dans les années 1940, il s’enrôle dans les forces aériennes et demeure longtemps sans jouer le violon.
Après avoir subi une crise cardiaque au milieu des années 1970, il s’achète un nouveau violon du luthier Alex Mireault pour faire passer le temps. Claude se met aussi à la réparation de centaines de violons jusqu’au jour où M. Mireault le convainc d’avoir les capacités nécessaires pour fabriquer son propre violon. Après une deuxième crise cardiaque, M. Ayotte se remet à faire des violons avec encore plus de conviction alors qu’il n’est plus en mesure de travailler. Il fabrique son premier violon en 1979. Il apprend comment s’y prendre en parlant avec plusieurs luthiers et en faisant venir des livres de l’Europe.
M. Ayotte nous a dit que cela prenait plus de 400 heures de travail pour faire un violon, du début jusqu’à la fin. Il croit que le violon a une âme et que c’est au luthier de la lui donner en posant la dernière pièce, une petite tige rejoignant le dessus du violon avec son dos, lui donnant ainsi sa résonnance. Claude Ayotte a fabriqué 16 violons de son vivant et plusieurs d’entre eux sont joués par des violoneux locaux du Manitoba.
RR-338-A-F
Violon d'Andy Desjarlais
Fabriqué à Prague, en Tchécoslovaquie, dans les années 1930, selon le modèle de Guarneri, ce violon a appartenu à Andy De Jarlis (né André Desjarlais), violoneux de réputation national. ''Violoneux'' désigne une personne qui joue de la musique folklorique au violon, de tradition populaire plutôt que classique. Empruntant des Écossais, des Français et des Métis, cette tradition retrace ses origines à l'époque de la traite des fourrures dans l'Ouest canadien.
Andy De Jarlis est né à Woodridge, au Manitoba, en 1914. Il est descendant d'une famille de violoneux métis. Il compte Pierre Falcon, connu comme le ''barde de la Rivière Rouge'' parmi ses ancêtres. Andy De Jarlis est initié au violon à l’âge de 1 an. En 1934, il déménage à Winnipeg et à partir de 1937, il joue sur les ondes de la radio à Winnipeg accompagné des Red River Mates. Sa carrière l'amène à Vancouver et ensuite à Montréal où il fait des programmes pour la télévision avec son orchestre ''The Early Settlers''. Il revient à Winnipeg où il divertit les gens dans les soirées sociales et les fêtes.
En 1969, il est le premier Canadien à remporter le prix annuel de la Broadcast Music Canada Inc. À son décès en 1975, M. De Jarlis compte à son actif plus de 200 compositions musicales (gigues, reels, polkas et valses) ainsi que plus de 38 disques enregistrés.
Violon de Régis Meilleur
RR-466
Violoncelle, Fabriqué entre 1885 et 1900
Ce violoncelle a été fabriqué à la main en Allemagne, à partir de bois d'érable, vers 1885-1900. Il a été donné à Rosanna (née Plante) Bérubé de Lorette, Manitoba, par Joseph Vermander, le directeur de la fanfare La Vérendrye vers 1960-65. Quand Mme Bérubé a reçu le violoncelle, les chevilles étaient trop petites pour accorder l'instrument donc Mme Bérubé l'a apporté au Croft Music Store, ou M. Harold Myers a installé une tête mécanique en métal. M. Marius Benoist a initié Mme Bérubé à la musique quand elle avait 18 ans avec le violon, elle n’avait jamais étudié la musique auparavant. Elle est devenue étudiante à l'université, travaillait et prenait des leçons avec Mary Graham. Mme Bérubé a plus tard enseigné la musique pendant 25-30 ans, aux petits enfants et aux plus grands. Elle a aidé plusieurs de ses élèves avec leurs études pour leur diplôme du conservatoire de Toronto. Mme Bérubé avait a une fois entre 20 et 25 étudiants. Elle prêtait souvent ce violoncelle à ses étudiants. Une des marques sur la table du devant a été faite par le petit frère d'un de ces élèves par un "BB gun". Au travers des années en collectionnant des frais pour les leçons de musique qu’elle offrait, Mme Bérubé a pu acheter plusieurs instruments. Au cours de sa vie elle a eu entre 20 et 30 violons de toutes les longueurs. De ses étudiants, plusieurs sont devenus enseignants et d'autres jouent pour les symphonies de Toronto, Vancouver et Winnipeg. Ses filles inspirées par leur mère ont toutes étudié la musique et ont obtenu leurs diplômes en musique. Elle ne leurs a jamais enseignées mais elles ont souvent joué ensemble.
MS-615, 617, 619 & 623
Rubans commémoratifs du magasin Eaton's 1909, 1950, 1955, 1968
Rubans commémoratifs du magasin Eaton's. Ils ont été distribués pour divers anniversaire de l'établissement de l'organisme à Winnipeg. Voici les rubans pour le quatrième anniversaire, quarante-cinquième, cinquantième et soixante-troisième anniversaire.
DO-1143 & DO-1150
Tire-bouchon
Appartenait à Émile et Marie Bernuy qui habitaient à Saint-Boniface. Émile est né en France et un vétéran de la Première Guerre mondiale. Il a travaillé comme agent de gare pour le Canadien Pacifique de 1910 à 1959. Après le décès d'Émile et Marie, le contenu de la maison Bernuy fut donné à Sr. Ell qui était à la direction de Sara Riel inc. Elle gardait ce qui pouvait servir pour l'œuvre de Sara Riel, certaines antiquités ont été vendues pour prélever des fonds et ceux qui tenait une valeur historique ce sont fait donné au Musée de Saint-Boniface ou au Costume Museum of Manitoba.
MS-298
Bouteille de bière
Edward Lancaster Drewery s’installe à Winnipeg en 1877 et devient le propriétaire de la brasserie Herchmer et Batkin. Il prend également possession de la maison Redwood, rattachée à la brasserie, construite par William Inkster en 1857. À l’époque, l’étendue de la propriété de la brasserie Redwood est une de plus vaste et complète des brasseries de l’Ouest canadien. Elle connaît aussi une grande popularité grâce à la production de la bière, de l’ale, de la porter, de la bière au gingembre et de l'eau gazeuse. Cette bouteille de bière au gingembre de Golden Key date des années 1890.
MS-163
Bouteille de bière en grès
Vers 1902, Alexander Ferguson, Henry Maley et Edward Maley fondent la Brandon Brewery Company. La brasserie elle-même est construite en 1907 et se spécialise dans la production de lagers, d’ales, de porters et d’eau gazeuse. En 1923, elle devient la Premier Brewing Company à la suite de son achat par un syndicat de Winnipeg.
MS-129
Bouteille de bière
Une bouteille de verre moulé, brun foncée, écrit en relief, sur le côté du verre : "EDELWEISS BREWERY / A. H. Riedle / WINNIPEG." La brasserie Edelweiss, étant auparavant la brasserie Benson Brother. A été vendue à Arnold Riedle en 1907, il l'a ensuite renommé Edelweiss. Riedle est né en Allemagne et a déménagé à Winnipeg avec ses parents, la famille a aussi vécu en Saskatchewan jusqu'en 1886 avant de retourner au Manitoba. Le père de Riedle était aussi propriétaire d'une brasserie portant le nom de Riedle Brewery Limited.
MS-157, 167, 228, 259, 266, 393, 394, 494, 507, 584
Bouteilles et boîtes de nourritures d’origine manitobaines
L’industrie manufacturière est un secteur important de l'économie manitobaine. Voici une variété de produits fabriqués au Manitoba entre les années 1900 et 1960. Les premières opérations de fabrication à grande échelle au Manitoba se sont développées vers 1900, avec la construction d'usines de vêtements, de viande, de bois et de métaux. Ces usines étaient principalement établies à Winnipeg, pour répondre à la demande de tout l'Ouest canadien.
GG-132
Carnet de rationnement 1942
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les carnets de rationnement étaient distribués un par personne dans chaque famille. L'utilisation de certains produits alimentaires comme le sucre, le thé, le café, et le beurre étaient limités et contrôlés. Ceci permettait d’envoyer plus d'aliments en Grande-Bretagne et aux soldats canadiens pour bien les nourrir. Les carnets de rationnement contenaient des coupons pour acheter les aliments mentionnés ci-dessus.
GG-59, GG-149 & GG-153
Carnet de rationnement, Vers 1939-1945
Ce carnet de rationnement a été distribué par la commission des prix et du commerce en temps de guerre. Celui-ci appartenait à Camille et Juliette Forest qui ont vécu toutes leurs vies à Saint-Malo, Manitoba. Ils se sont mariés pendant la deuxième guerre mondiale. Camille avait voulu s'inscrire dans l'armée canadienne, cependant il a été refusé, car il avait les pieds plats et les soldats devaient être capables de marcher pendant longtemps. Pour se marier, Camille a voulu s'acheter un habit, mais n’avait pas assez de timbres de rationnement pour le faire. Les soldats recevaient des timbres pour ceci, donc un ami de Camille lui en a donné. Camille est ensuite devenu fermier et Juliette a enseigné à Saint-Malo pendant plusieurs années.
GG-158-A-L
Balance de poste
Utilisée au bureau de poste de Saint-Boniface au début des années 1900. Cette balance est faite de fonte et de laiton. Ce modèle était un modèle standard utilisé par Poste Canada et, à l’époque pouvait être trouvé dans plusieurs bureaux de poste au travers du Canada.
IS-149
Balance de poste 1988
Cette balance de poste aurait servi dans les bureaux de la Municipalité rurale de Taché, elle indique les tarifs de poste de 1988.
GG-130 & GG-131
Plaque d'immatriculation de vélo 1965
Ces plaques d'immatriculation ont été utilisées par la famille Morier à Saint-Boniface. Les plaques d'immatriculation pour les pistes cyclables de Winnipeg se faisaient distribuer par la ville à partir de 1899. La ville a interrompu la distribution de plaques en 1907, cependant elle a recommencé le processus de nouveau en 1908 et ceci a continué jusqu'en 1982.
IS-133
Trousse de barbier, Vers 1930
Cette trousse de barbier a été fabriquée et utilisée par Joseph Louis Lacoste né à Saint-Raymond près de Ste-Anne-des-Chênes. À l'âge de 25 ans, il déménage à Winnipeg où il travaille comme barbier chez Eaton's. Il ouvre son propre salon en 1927. En 1939, il déménage son salon au 176 rue Carlton, au centre-ville de Winnipeg.
IS-147
Imprimante de chèques, vers 1970
Cet appareil mécanique servait à imprimer des chèques. C'est le modèle Paymaster 8000, celui-ci a été utilisé dans les bureaux de la Municipalité rurale de Taché. La ligne d’outils paymaster est toujours disponible aujourd’hui et le paymaster 8000 est maintenant disponible comme imprimante à couleur.
IS-103
Machine à écrire portative
Cette machine à écrire portative appartenait à Marie-Anne Roy, sœur de Gabrielle Roy, écrivaine bien connue au Manitoba. Marie-Anne (Adèle) Roy est née en 1893 à Saint-Léon au Manitoba. Elle a fait ses études à l'institut Collégial Saint-Joseph de Saint-Boniface, et a ensuite poursuit ses études à l'École normale de Winnipeg en 1912 ; puis à l'Université Queens en Ontario et finalement à l'Université de l'Alberta à Edmonton où elle obtient son baccalauréat en 1934. Elle enseigne pendant 35 ans dans les écoles rurales du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta. Mais elle doit abandonner l'enseignement après avoir été gravement brûlée dans l'incendie de son logement. Elle s'établit alors sur une ferme à Tangent en Alberta où elle se consacre à l'écriture. Par ses romans elle fait connaître la vie sociale et culturelle des francophones de l'Ouest canadien. Parmi ses écrits on peut trouver les titres suivants : Le pain de chez nous (1954), Valcourt ou la dernière étape (1958), La montagne pembina au temps des colons (1970), Les visages du vieux Saint-Boniface (1970), Les Capucins de Toutes-Aide (1977), Le miroir du passé (1979, 1980).
ARC-69
Échantillon de colza
Le grain Colza est activement cultivé partout au Manitoba, c’est une plante drivé de la famille du chou et de la moutarde et un précurseur au Canola. Le colza est principalement cultivé pour ses graines qui sont riches en huile, cependant ils contiennent aussi beaucoup d’acide Urique. C’était pensé que la consommation des grandes quantités de cet acide est toxique. Les caractéristiques indésirables de cette plante est ce qui a mené à la création du canola, through crossbreeding? Le canola est alors un grain riche en huile, sans acide urique ou de glucocinates qui rend le gout de ce grain amer.
ARC-70 à ARC-77
Échantillons de grains manitobains
Ces échantillons de seigle, avoine, lin, lin brun, orge et blé dur, sont tous cultivés au Manitoba. Dès les premiers jours de l'établissement de la province, l'agriculture est devenue une des industries les plus riches dans la province. Les colons de Selkirk ont établi les premières grandes exploitations agricoles sur ces terres en 1812. Au cours de plusieurs années, l'agriculture s'est développée et établie dans la colonie de la Rivière rouge. La plupart des pionniers qui se sont rendus au Manitoba entre 1870 et 1900 étaient agriculteurs et par 1900, ils avaient développé la majorité des terres agricoles de choix dans la nouvelle province.
RR-187-A-B
Trompette d'appel
Une trompette d'appel utilisé pour rappeler les travailleurs du champ, ayant appartenu à la famille La fortune-Guay.
MS - 507
Boîte de miel
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AG-83
Enfumoir, 1930
L'enfumoir est un outil qui produit de la fumée pour réduire l'agressivité des abeilles. Celui-ci appartenait à Alphonse Grégoire qui était apiculteur à Lorette, Manitoba. Grégoire brûlait souvent des vieilles guenilles dans l'enfumoir parce que ça ne prenait pas feu, mais créait beaucoup de fumé.
MS 648 & 649
Boîte a farine avec pelle
Boîte en fer blanc peinte en bleu pâle, avec décorations et lettrage faits au pochoir à la peinture dorée "FLOUR" sur le côté de la boîte. Cette boîte de farine a été utilisée par Joseph Therrien lorsqu'il tenait un magasin avec une salle de billard, à Lorette, Manitoba, entre les années 1929 et 1939.
MS-680
Boîte à biscuits
La compagnie Paulin Chambers a été établie par John Hudson Chambers lorsqu'il a déménagé à Winnipeg de Peterborough en 1882. Le fameux édifice situé au 311 Ross à Winnipeg était ou la compagnie Paulin Chambers a débuté est une des premières boulangeries commerciales à Winnipeg. C'était principalement une compagnie de biscuit qui produisait aussi des chocolats et autres sucreries. Elle était bien connu pour ses «Cuban Lunches», «Pep-Chews» et les «Fat Emmas».
MS-685
Additionneuse 1930
Ceci est un outil utilisé pour compter le grain moulu. Celui-ci a plus tard été adapté par son propriétaire pour travailler avec le bois dans les moulins à scie.
CT-582
Perceuse à main 1920
Cette perceuse appartenait à Adolphe Guyot qui était machiniste et fabricant d'outils. Il a travaillé pour Manitoba Hydro à la centrale hydro-électrique de Great Falls. Cette centrale a été la première à produire de l'électricité au Manitoba en 1922. Cette centrale est encore en service aujourd'hui et peut produire jusqu'à 9 millions de kilowatts heures par année.
RR-837, 838, 839
Ensemble de Ping Pong, début des années 1900
Cet ensemble de ping pong fait partie de notre collection de jeux ayant appartenu à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Durant le 19e siècle, le ping pong était un jeu de société qui servait de divertissement pour adultes et enfants. Il était souvent joué durant l’hiver et lors des jours de pluie pour garder les enfants occupés lorsqu’ils ne pouvaient pas jouer dehors.
RR-919
Jeu de « Quiz me »
Ce jeu de cartes fait partie de notre collection de jeux ayant appartenu à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Elle a reçu ce jeu en cadeau pour Noël en 1946 de sa grand-mère.
PP-1198-A-C
Chapeau haut de forme, 1885
Ce chapeau haut de forme appartenait à Joseph Ernest Cyr. Né près de Montréal, Cyr a déménagé à Saint-Boniface en 1882. Il était connu pour son expérience en journalisme, mais cherchait une carrière en politique. Cyr a été élu à l’assemblée législative du Manitoba lors d’une élection partielle en 1883. Il fut ensuite élu maire de Saint-Boniface en 1885 et élu député pour Provencher à la Chambre des Communes en 1904.
RR-914
Jeu de « Lost Heir », les années 1920
Ce jeu de société fait partie de notre collection de jeux ayant appartenu à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Ce jeu était fabriqué par ‘’The Canada Games Comapny Limited’’ durant les années 1920. C’est une adaptation Canadienne du jeu ‘’Kaiser’’ dans les deux langues officielles, le français et l’anglais. Dans cette version du jeu, les cartes ont les noms de villes dans lesquelles le jeu était vendu; Halifax, Montréal, Toronto et Winnipeg.
RR-930
Jeu de « Shoo le Kaiser »
Ce jeu de cartes fait partie de notre collection de jeux ayant appartenu à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Elle a reçu ce jeu en cadeau de sa mère, Victorine Joyal, de Saint-Norbert, Manitoba. Kaiser, aussi connu sous le nom ‘’three-spot’’, est un jeu de levées très Populaire au travers des provinces prairies du Canada, surtout en Saskatchewan et au Manitoba. Cette version du jeu date de la première guerre mondiale, le jeu a été reconçue pour inclure 4 groupes, la France, l’Angleterre, l’Allemagne et la Russie. C’est cru que le jeu s’est possiblement répandu au Canada après la guerre au retour des soldats canadiens qui auraient été en contact avec le jeu en Europe.
RR-933
Dominos
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RR-921
Mini cartes de jeu
Ce jeu de cartes fait partie de notre collection de jeux qui ont appartenus à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Ce jeu de cartes a été acheté à Montréal. Les détails de comment ils sont arrivés au Manitoba est inconnue.
RR-179-A-E
Planche de Cribbage
Le jeu de cribbage était très populaire et joué par plusieurs des premiers explorateurs au Canada. Le jeu a été introduit aux peoples premières nations au travers des interactions durant la traite des fourrures. Le jeu de cribbage est souvent mentionné dans des romans et histoires Métis. Aujourd’hui, cribbage est encore très populaire auprès des familles Métis et Canadienne-Françaises et est fréquemment joué à la maison surtout durant les célébrations familiales.
RR-929
Jeu de « Game of Authors »
Ce jeu de cartes fait partie de notre collection de jeux qui ont appartenus à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Le jeu ‘’The Game of Authors ‘’était un jeu do société populaire parmi les familles canadiennes durant le 19e siècle.
DO-1287
Accessoire de couture
Cet accessoire de couture a été fabriqué par Pierre Saint-Jacques. L'épouse de Pierre, Marceline Ledoux a utilisé cet accessoire pendant plusieurs années. Le couple habitait à Saint-Anne-des-Chênes au Manitoba. Ils ont eu un fils nommé Pierre ainsi que deux filles Zélia et Évelina. L’accessoire de couture est entièrement fabriqué de matériaux recyclé d’autres produits. La base est faite à partir de la base en vitre d'une lampe à huile. La partie supérieure est un morceau de bois rond d’une bobine d’un métier, recouvert d’un tissu rouge et bourré pour pouvoir y mettre des aiguilles.
PP-747-A-K
Ensemble à rasoir
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ER-464
Bouteille d'eau miraculeuse
Il y a lontemps, cette bouteille contenait de l’eau de Lourdes. L’eau de Lourdes provient d’une source trouvée par Bernadette Soubirous, dans la grotte de Massabielle. La légende dit que cette eau est à l’orgine d’une dizaine de miracles et des milliers de guérisons. Cette bouteille d’eau miraculeuse appartenait à Émile et Marie Bernuy qui habitaient à Saint-Boniface. Émile est né en France et est un vétéran de la Première Guerre mondiale. Il a travaillé comme agent de gare pour la compagne Canadian Pacifique de 1910 à 1959.
RR-835
Flûte à bec
Ces flûtes à becs font partie de notre collection de jeux qui a appartenue à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine.
RR-520
Accordeur
Cet accordeur est pour le violon ou la mandoline parce qu’il produit les mêmes quatres notes selon lesquelles ces deux instruments sont accordés. L’accordeur est utilisé de façon semblable à un Harmonica, il faut souffler dedans pour produire les notes. Celui-ci appartenait a M. Claude Ayotte, luthier réputé à Saint-Boniface.
RR-220
Guimbarde
La guimbarde est un petit instrument traditionnel apporté de l’Europe. Les commerçants Européens incluaient souvent des guimbardes avec la marchandise qui se faisait envoyer en Amérique du Nord pour l’utilisation dans la traite des fourrures. C’était un article qui parait souvent sur les listes de traite de la Compagnie du Nord-Ouest et de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Cet instrument était très populaire auprès des colons, soldats et voyageurs car elle était portable, DURABLE et pouvait facilement accompagner autres instruments. La guimbarde est aussi devenue populaire dans la culture Métisse. Les instruments utilisé dans la musique Métis étaient généralement portables, facile à accorder et jouer à l’oreille, tel que la guimbarde, les cuillères, l’accordéon et le violon.
RR-934
Petit livret « Musical Games »
Ce livret contient des jeux musicaux pour enfants ainsi que de la musique et des instructions pour chaque jeu. Le livret a été publié par ‘’The Bell Piano & Organ Co. Ltd.” à Guelph en Ontario et se faisait vendre par ‘’The Winnipeg Piano & Organ Co.’’ situé au Manitoba Hall au 295 Avenue Portage. “The Winnipeg Piano & Organ Co.’’ était une compagnie de piano fondé en 1903 par A. R. Grasby à Winnipeg, dans ce qui était l’édifice Dayton au coin de la Portage et Hargrave. Ils ont déménagé au 338 avenue Portage suite à un feu. Pendant plusieurs années c’était un magasin très populaire auprès des musiciens et les ventes étaient extraordinaires durant la grande dépression car les familles cherchaient à se divertir à l’aide du piano. Cependant, durant les années 1950, l’industrie des instruments et de la musique commençait à s’axer sur la guitare et les tambours. Durant les années 1960, le magasin a été acheté par ‘’Toronto’s Long & McQuade’’.
RR-915
Ludo, début du 20e siècle
Ce jeu de Ludo fait partie de notre collection de jeux qui ont appartenus à Corinne Tellier, une femme Canadienne-Française et franco-Manitobaine. Ce jeu lui a été donnée par sa grand-mère Joyal au début du 20e siècle. Ludo est une version modifiée du jeu de Parcheesi, datant du 19e siècle. Le résultat est un jeu idéal pour enfants, devenant très populaire au Canada et aux États-Unis. Au Canada, les planches de Ludo étaient souvent fabriquées et peinturées à la main.
AP-2
Lunettes
DA-232
Montre de Poche
Cette montre de poche appartenait au Docteur Bélanger lorsqu’il poursuivait ses études à l'université en 1901. Dans les globes de ver attaché à la montre se trouve deux photographies, la première de sa femme, Mme__(still looking for her name)___ Bélanger et le deuxième de son fils, Rudolphe.
RR-683
Les patins d’Alberta Bernier
Ces patins appartenaient à Alberta Bernier, et ont été trouvés dans la Maison Bernier à Saint-Boniface. Alberta avait une oreille pour la musique et était depuis longtemps très bonne pianiste. À plusieurs reprises, elle a volontairement mis ses talents musicaux au service des chorales de l'église et de l'école, des concerts-bénéfice, etc. Alberta était une étudiante à l'Institut collégial Saint-Joseph sous la direction des sœurs des Saints-Nora de Jésus et de Marie. Elle était présidente de l'Amicale Marie-Rose et a organisé avec succès la célébration du 50e anniversaire de ce club. Alberta était toujours prête à donner un coup de main à tous ceux qui avaient besoin de son aide. Les gens de la région de Saint-Boniface lui connaissaient comme quelqu'un qui aimait marcher. On la voyait souvent rentrer à Saint-Boniface après avoir fait des courses à Winnipeg pour s'arrêter à l'hôpital de Saint-Boniface pour rendre visite à une patiente puis se rendre à pied au Centre Tache pour une autre visite, après s'être arrêtée entre-temps pour aller chercher quelques courses. Surnommée "la dame au chapeau" par ses amis, elle se rendait au travail à pied, quelles que soient les conditions météorologiques. Alberta a été employée par le gouvernement dans le département de l'immigration pendant 43 ans. Elle était à la retraite depuis 1965 et avait voyagé avec des amis à de nombreuses reprises. Pendant ce temps, elle a également travaillé pour l'Ambassade de Cologne pendant 3,5 ans.
PP-92
Canne à pommeau d'or 1896
RR-162
Tracteur 1970
Un tracteur fait par M. Georges Therrien qui vient de Richer, Manitoba. Ce tracteur fut un projet créer en célébration du centenaire de la province du Manitoba en 1970. Le tracteur est entièrement fait en métal et les roues sont peintes rouges.
PP-1003
Malle de Marc-Amable Girard, 1874
Ce coffre appartenait à Marc-Amable Girard le 2e premier ministre du Manitoba, élu en 1874. M.A. Girard est né à Varennes au Bas-Canada. Il a fait ses études à Varennes pour devenir avocat. En 1870 il quitte pour le Manitoba avec Monseigneur Taché et Joseph Royal. Après son arrivé Girard a représenté Saint-Boniface a l'Assemblé législative provinciale en décembre de 1870 ensuite pris le rôle de trésorier provincial de 1870 à 1872. Il était aussi le premier président de la société Saint-Jean Baptiste du Manitoba. Girard est mort à Saint-Boniface en 1892 et est enterré dans le cimetière de la cathédrale de Saint-Boniface.
RR-188
Jeu de Backgammon
Plusieurs jeux traditionnels Européen tel que Backgammon, les échecs et le jeu de dames étaient populaires auprès des enfants et adultes au Canada durant le 19e siècle. Ces jeux, qui comprenaient très peu de morceaux, étaient souvent fait à la main par plusieurs familles.
RR-137-A1-V7
Herbier du père Champagne, 1945-46
Collection de plantes natives du Manitoba, séchées et pressées entre des feuilles de papier. La collection sert de support physique à différentes études sur les plantes. La collection compte plus de 150 spécimens, collectionnées par le Père Champagne. À noter que certains termes scientifiques pourraient différer de ce qui avait été noté par cet amateur pendant les années 1940.
Vergerette - Fleabane
Famille de plantes : Composées
Nom latin : Erigeron Glabellus Nutt
Collectionné de : Treherne, Manitoba
Terrain : Coteux sablonneux
Antennaire - Antennaria
Famille de plantes : Composées
Nom latin : Artennaria denikeana
Collectionné de : Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba
Terrain : Coteux sablonneux, commun dans les clairièles
Petits cochons (Herbe-crapaud) - Purple Pitcher plant
Famille de plantes : Sarracéniacées
Nom latin : Sarracenia purpurea
Collectionné de : Fort Alexander, Manitoba
Terrain : Tourbière
Topinambour - Jerusalem Artichoke
Famille de plantes : Composées
Nom latin : Helianthus Tuberosus, Subcanescens Gray
Collectionné de : Saint-Boniface, Manitoba
Terrain : Bordure des bois
Gentiane frangée - Fringed Gentian
Famille de plantes : Gentianacées
Nom latin : Gentiana Crinita Froel (Anthropogon Crinitus)
Collectionné de : Rathwell, Manitoba
Terrain : Prairies basses et sablonneuses
Anémone des prairies - Pasque Flower (Prairie Smoke Crocus)
Famille de plantes : Anemone
Nom latin : Anemone patens, var. Wolfgangiana - Pulsatilla ludoviciana
Collectionné de : Brookside Blvd, Winnipeg, Manitoba
Terrain : Prairies et bois sablonneux
DD-546
« Stylistique Française, Livre du Maitre 5e édition », 1931
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ER-979
« Mes premières leçons de rédaction », 1915
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EE-107
Sac a feu perlé, 1933
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DD-319
Enveloppe et timbre commémoratif Louis Riel, 1970
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TFT-91-A
Corne à poudre d'Ambroise Lépine
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CF-30 / DD-26
Document de provenance, 1932
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ER-978
« Leçons de Langue Française Cours Moyen », 1912
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ER-668
Ruban de l'Association d'éducation des Canadiens-Français du Manitoba
Au temps de la création de la province du Manitoba en 1870, la constitution de cette nouvelle province reconnait le français et l’anglais à part égale. La loi Thornton de 1890 abolit le statut officiel du français dans l’Assemblée législative ainsi que les tribunaux. De plus, cette loi communauté francophone se mobilise après la création de la loi Thornton, qui supprime les écoles bilingues au Manitoba et abolit l’enseignement de la langue française, pour créer l'Association d'éducation des Canadiens français du Manitoba. C'est seulement en 1979 que le français est rétabli dans la province, ensuite les francophones regagnent la gestion scolaire en 1994.
ER-661
Ruban de l'Union national Métis de Saint-Joseph du Manitoba
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MM-110
Boîte de conserves
Boîte de conserve retrouvée après la bataille de la Coulée des Touronds / Fish Creek en 1885. La bataille de la Coulée des Touronds est la première rencontre entre le Général Middleton et les Métis en 1885. Cette bataille a lieu le 24 avril 1885, alors que Gabriel Dumont et 150 soldats métis avaient créé une embuscade en creusant des tranchées dans la coulée même. Bien que cette bataille se termine essentiellement en impasse, la perte significative de soldats force Middleton à se retirer, permettant ainsi aux Métis de retourner vers Batoche pour se ressourcer.
MM-108
Cartouche de fusil, 1885
Cartouche trouvée dans une tranchée à Battleford, Saskatchewan, datant de la résistance de 1885. Battleford devient la capitale des vastes Territoires du Nord-Ouest en 1876. La toute nouvelle Police à cheval du Nord-Ouest (PCN-O) s’installe au Fort Battleford cette même année. Le Fort est un endroit d’importance lors des événements de la résistance du Nord-Ouest en 1885 : c’est le lieu où le Chef Poundmaker est arrêté, ainsi que l’endroit où la pendaison publique de huit hommes autochtones a lieu en novembre 1885.
DO-1568
Crochet en ivoire
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GG-155
Enveloppe contenant les brins de la corde dite employée pour pendaison de Louis Riel, 1969
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DA-677
Boîte en métal gravée par Henriette Riel Poitras
Cette petite boîte en métal est donnée à Jean-Marie Poitras par sa femme Henriette Poitras (née Riel). La boîte est ornée d’une inscription :
J. M. Poitras
Quand la mort aura fermé mes yeux, pense à ta femme qui t’a chéri et supplie Jésus pour mon âme, afin qu’elle souffre moins longtemps ne m’oublie pas dans toute ta vie — Henriette
PP-1106
Bague chevalière
Cette bague reste dans la maison de la famille Riel à Saint-Vital pendant plusieurs années. Selon la famille, la bague appartenait à Louis Riel, mais est ensuite transmise dans la famille de Joseph Riel et d’Amanda Perreault. Madame Claudette Doyle (née Riel), accompagnée de ses héritières éventuelles, transfère cette bague au MSBM en 2016, avec un miroir qui avait ‘toujours été dans la maison familiale’.
EE-103-A-C
Pemmican
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PP-883 & PP-884
Blague à tabac
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AA-173
Dessin fait par Sara Riel
Sara Riel dessine la vue de la mission de Saint-Jean-Baptiste, Île-à-la-Crosse, en 1874.
Sara nait en 1848 de Louis Riel père et Julie Lagimodière. Elle entre chez les Sœurs Grises en 1865 et prend le nom de Sr Marguerite-Marie en 1872. Elle est la première Sœur Grise métisse à devenir missionnaire, partant pour œuvrer à l’hôpital et à l’école de la mission en 1871 et y reste jusqu’à sa mort de tuberculose en 1883. Elle maintient une relation proche avec son frère Louis tout au long de sa vie, comme en témoignent les multiples lettres qui lui sont rédigées au fil des années.
EE-173
Calumet
Selon l’histoire orale dans une lignée de la famille, Jean-Baptiste « La Prairie » Lagimodière de la Petite Pointe-des-Chênes (maintenant Lorette) reçoit ce calumet en guise de reconnaissance pour sa générosité envers un groupe d’autochtones de la nation Dakota.
Au début des années 1880 alors que les Dakotas sont encore persécutés aux États-Unis, un groupe d’entre eux s'enfuyant de l'armée américaine, traverse la frontière internationale. De là, ils sont accompagnés par la police montée, jusqu'à une des fermes Lagimodière (à l’endroit surnommé ‘La Compagnie Graisse’) entre Lorette et Prairie Grove. La Prairie et son fils Elzéar ont la réputation d’être généreux, et ils accueillent les Dakotas afin qu’ils puissent trouver refuge chez eux. La Prairie leur donne des provisions et une vache à abattre afin de subvenir à leurs besoins. En reconnaissance de son aide et de sa générosité, le chef Dakota nomme La Prairie son « frère de cœur » et lui offre ce calumet. D’autres objets sont aussi offerts à La Prairie lors de cette cérémonie, tels que la veste perlée qui fait partie des collections du MSBM depuis 2016. Les deux objets sont transmis par Elzéar Lagimodière (fils de La Prairie), et par Marguerite (fille de La Prairie) dans deux différentes lignées de sa famille. Cependant, l’histoire racontée reste la même dans chacune de ces lignées, à travers les générations.
Une histoire orale captée par Henri Létourneau raconte qu’une petite fille de La Prairie (Marguerite Bérard) aurait été témoin de ces événements chez son grand-père, mais à la ferme, le long de la rivière Seine à Saint-Boniface, en 1863 plutôt qu’à Lorette 20 ans plus tard.
PP-1031
Canne en bois laqué noir, 1885
Cette canne a été utilisé par l'Honoré Joseph Royal en 1885. Joseph Royal est né à Repentigny au Bas-Canada. Il a travaillé comme journaliste, avocat, et politicien. Royal a aidé à la fondation d’un journal intitulé «Le nouveau monde» pour lequel il était rédacteur chef en 1869 durant la résistance à la rivière rouge. Dans son journal, Royal publiait beaucoup de contenu favorable au Métis qui a rapidement attiré l’attention de Monseigneur Taché. Taché a aidé Royal à faire le voyage au Manitoba ou il a fondé le journal hebdomadaire «Le Métis» qui a ensuite été renommé «Le Manitoba» en 1881. Politicien et avocat, Royal a ouvert un cabinet d’avocat avec Joseph Dubuc et les deux ont joués un grand rôle dans la défense d’Ambroise Lépine et André Nault, accusés en 1873-74, de l’exécution de Thomas Scott sous le gouvernement provisoire de Louis Riel. Royal est devenu très populaire auprès des communautés francophones et métis au Manitoba ce qui a mené à une longue carrière en politiques Manitobaine. Royal a été élu au premier Assemblé législatif du Manitoba pour St. François Xavier Ouest et le président de l'Assemblée législative du Manitoba en 1871. Il fut ensuite été élu à la Chambre des communes pour Saint-Boniface de 1882 à 1887.
TRT-8
Ceinture fléchée ayant appartenu a Grégoire Breland
c. 19e sciècle
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EE-351
Coffret en bois fabriqué par Ambroise Lépine
Ce coffret fabriqué par Ambroise Lépine est fait en bois et peint en noir.
Ambroise Lépine est né en 1840 à Saint-Boniface, d’un père canadien-français et d’une mère métisse de Pointe-à-Grouette (Sainte-Agathe). À l’âge de 19 ans, il épouse Cécile Marion et devient agriculteur, chasseur et fréteur selon les saisons.
À l’automne de 1869, Lépine se rend vers Pembina avec 14 autres Métis pour rencontrer William McDougall et lui livrer une lettre du comité national des Métis lui interdisant l’entrée dans leur territoire. Il est élu chef de mission par ses compatriotes en route. Il devient par après successivement : chef des gardes; adjudant général de l’armée du gouvernement provisoire; représentant de Saint-Boniface à la Grande Convention; membre de l’Assemblée législative d’Assiniboia.
Au printemps 1870, Ambroise Lépine est président de la cour martiale du gouvernement provisoire qui condamne le Canadien Thomas Scott à mort. Lorsque l’expédition de Wolseley arrive à l’été 1870, Ambroise Lépine et Louis Riel deviennent essentiellement des hommes pourchassés; ils se cachent chez leurs connaissances au Manitoba, au Dakota, au Minnesota en attente d’une amnistie, qui avait été garantie à l’oral lors de négociations. Cependant, cette amnistie ne viendra jamais.
Ambroise Lépine finit par rejeter l’offre d’une somme d’argent offerte en échange de son exil. Il revient essayer de reprendre une vie plus normale au Manitoba en 1873, mais il se fait arrêter rapidement et accuser du meurtre de Scott.
Il est finalement condamné à être pendu à l’automne de 1874, mais sa peine est réduite à deux ans d’emprisonnement et un forfait à vie de ses droits civils. Il ne pourra donc pas tenir de propriété ni voter. En 1875 lorsqu’on lui offre un pardon s’il accepte de s’exiler pour 5 ans, il le refuse. Il est finalement libéré en 1876.
Ambroise et Cécile ont une famille de 14 enfants. Ils ne réussiront jamais à s’établir en permanence où que ça soit. Ils vivent à Grande Pointe et à Oak Lake (Manitoba), à Saint-Louis et à Forget (Saskatchewan) et, finalement à Quibel proche de Minaki (Ontario). Il revient passer les dernières années de sa vie à Saint-Boniface, on finit par lui réinstaurer ses droits civils et il meurt à l’hôpital en 1923.
En dépit des circonstances, il a tout de même continué à œuvrer pour les Métis à sa façon :
Il a été membre fondateur de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba en 1887.
Il a été un acteur clé dans les efforts de l’Union de retenir Auguste Henri de Trémaudan afin d’écrire le livre historique ‘Histoire de la nation métisse dans l’Ouest canadien’, reconnu comme source historique fiable.
Ambroise aurait apparemment dit à un moment donné qu’il avait risqué sa vie une fois pour la cause métisse, et qu’une fois suffisait.
EE-117
Pochette murale perlée
C’est Mathilde Carrière, qui épouse Alexandre Nault, qui est la propriétaire de cette pochette qui aurait été achetée aux environs de la réserve One Arrow, près de Batoche, en Saskatchewan. Mathilde est la fille de Marie-Pélagie Parenteau et Damase Carrière. Sa famille habite Saint-Laurent-de-Grandin (Saskatchewan d’aujourd’hui) lors des années qui mènent à la résistance du Nord-Ouest. Son père Damase s’implique dans les griefs et l’organisation des Métis. Il participe à la résistance, et est tué pendant la bataille de Batoche. La pochette reste dans la famille de Mathilde et d’Alexandre Nault, qui s’établit aux environs de Saint-Pierre-Jolys par après. Alexandre Nault est le petit-fils de Josette Lagimodière et de Amable Nault.
Il est difficile de déterminer le style de perlé de cette pochette. Certains experts suggèrent qu’il n’est pas inconcevable qu’une famille ait dit avoir acheté une pièce dans une réserve, plutôt que d’avouer sa propre ascendance métisse. Il y a des éléments métis dans la pièce (les tiges et traces de souris ; le feuillage), mais certaines fleurs sont plutôt du style cri. Chose certaine, cette pochette aurait été fabriquée par quelqu’un qui était à proximité d’influences cries et métisses.
EE-366
Veste de Jean-Baptiste La Prairie Lagimodière, début des années 1880
Selon l’histoire orale dans une lignée de la famille, Jean-Baptiste « La Prairie » Lagimodière de la Petite Pointe-des-Chênes (maintenant Lorette) reçoit cette veste en guise de reconnaissance pour sa générosité envers un groupe d’autochtones de la nation Dakota. L’acquisition de cet objet par le MSBM est rendue possible en 2016 grâce à l’appui du Comité du bicentenaire Lagimodière-Gaboury ainsi qu’un membre de la famille étendue, M. Guy Savoie.
Au début des années 1880 alors que les Dakotas sont encore persécutés aux États-Unis, un groupe d’entre eux s'enfuyant de l'armée américaine, traverse la frontière internationale. De là, ils sont accompagnés par la police montée, jusqu'à une des fermes Lagimodière (à l’endroit surnommé ‘La Compagnie Graisse’) entre Lorette et Prairie Grove. La Prairie et son fils Elzéar ont la réputation d’être généreux, et ils accueillent les Dakotas afin qu’ils puissent trouver refuge chez eux. La Prairie leur donne des provisions et une vache à abattre afin de subvenir à leurs besoins. En reconnaissance de son aide et de sa générosité, le chef Dakota nomme La Prairie son « frère de cœur » et lui offre cette veste perlée. D’autres objets sont aussi offerts à La Prairie lors de cette cérémonie, tels que le calumet qui fait partie des collections du MSBM depuis 1971. Les objets sont transmis par Elzéar Lagimodière (fils de La Prairie) et par Marguerite (fille de La Prairie), dans deux différentes lignées de sa famille.
Une histoire orale captée par Henri Létourneau raconte qu’une petite fille de La Prairie (Marguerite Bérard) aurait été témoin de ces événements chez son grand-père, mais à la ferme, le long de la Seine, à Saint-Boniface, en 1863 plutôt qu’à Lorette 20 ans plus tard.
EE-362
Panneau perlé
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EE-323-A-B
Mitasses, fin du 19e siècle
Ces mitasses ou jambières sont confectionnées par Mathilde Perreault, née Carrière (1848-1939). Elle nait dans la Paroisse de Saint-Vital et y fréquente l'école tenue par les Sœurs Grises. Elle épouse Joachim Perreault en 1876, à Saint-Boniface. Le couple s'établit sur une ferme qu'ils exploitent aux environs de Saint-Pierre-Jolys au Manitoba. Leur premier enfant ne survit pas à ses premiers jours, mais par la suite, ils ont quatre enfants. Son frère Damase Carrière est tué pendant la bataille de Batoche en 1885, et figure sur la liste des martyrs de la Nation métisse. Mathilde est une femme de grande dévotion catholique, qui conserve ses traditions métisses, y compris l'ouvrage du perlé.
Rendue veuve, elle habite premièrement chez son fils Alfred puis travaille quelque temps comme cuisinière chez M. Albert Préfontaine. Mathilde vit une longue vie jusqu'à l’âge de 91 ans. Elle est inhumée dans le cimetière de Saint-Pierre-Jolys. Plusieurs objets ont été trouvés par ses descendants dans une malle remplie de trésors familiaux, qui ont été transférés au MSBM.
TFT-93
Ceinture fléchée d'Elzéar Goulet
Elzéar Goulet est né en 1836 à Saint-Boniface. En 1861, il hérite du rôle de son frère Roger et commence à transporter la poste à cheval entre la colonie de la Rivière-Rouge et Pembina. Il se forge une bonne réputation et tisse plusieurs liens grâce à cette entreprise. Il épouse Hélène Jérôme à Pembina en 1859 et devient citoyen américain. Ensemble, ils auront 6 enfants.
Sa famille et son travail font en sorte qu’Elzéar voyage constamment entre les deux communautés. Il est appelé à s’impliquer lors de la résistance en 1869 et devient capitaine (2e commandant) sous Ambroise Lépine, dans le gouvernement provisoire. Il est membre de la cour martiale qui condamne Thomas Scott en mars 1870 et est en faveur de la peine de mort pour le prisonnier. Avec André Nault, Goulet sert d'escorte à Scott lorsque ce dernier est emmené de la prison du Fort Garry-d’en-Haut pour son exécution. Il est aussi chargé de se débarrasser du corps de Scott, à la suite de son exécution.
En septembre de 1870, Goulet est aperçu dans le village de Winnipeg par un homme qui avait été prisonnier de Riel sous le gouvernement provisoire. Avec deux membres du corps expéditionnaire de Garnet Joseph Wolseley, ils poursuivirent Goulet qui s'enfuit à pied vers la rivière Rouge. Goulet essaye de se rendre à Saint-Boniface en traversant la rivière à la nage. Ses poursuivants lui jettent des pierres, dont une frappe Goulet à la tête et l'assomme. Goulet se noie dans la rivière Rouge.
Le Parc commémoratif Elzéar-Goulet est situé le long de la rivière à Saint-Boniface, au nord du boulevard Provencher sur l’avenue Taché. Elzéar Goulet figure parmi les Métis reconnus lors de la commémoration des tombes tenue par l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba le 16 novembre chaque année.
EE-344
Robe métisse
La provenance de cette robe n'est pas connue, mais elle faisait partie des collections originales de la Société historique de Saint-Boniface (SHSB). À la suite de la création du Musée de Saint-Boniface, la SHSB transfère au fil du temps la majorité des objets de ses collections au Musée, pour qu’elle puisse se concentrer davantage sur les archives. L'état de la robe suggère qu'elle est possiblement endommagée lors de l'incendie de la Cathédrale en 1968, époque où le musée de la SHSB se retrouve dans le sous-sol de la Cathédrale. Bien que cataloguée à l’origine comme étant une robe métisse, la coupe n’est pas typique des robes métisses documentées et il existe une photo dans la collection de Bibliothèque et Archives Canada qui démontre une femme Dakota (la femme de Sitting Eagle) portant une robe dont la coupe est très semblable.